Le Rhin
7. Rhin et littérature
Max Schneckenburger (1819-1849) : « die Wacht am Rhein » (1840-1854)
Nikolaus Becker :Der deutsche Rhein (1841)
Alfred de Musset : Le Rhin allemand
Alphonse de Lamartine : la Marseillaise de la Paix
Heinrich Heine (1797-1856)Â : die Lorelei (1823)
Heinrich Heine: “Und als ich an die Rheinbrück kamâ€
Anonyme: « Là où le Rhin… » (vers 1840)
Guillaume Apollinaire (1880-1918) : « Mai »
Guillaume Apollinaire (1880-1918)Â : la Loreley (1902)
Guillaume Apollinaire (1880-1918) : Nuit rhénane (1902)
Victor Hugo : Le Rhin, lettre XIV
7.10. Guillaume Apollinaire (1880-1918) : Nuit rhénane (1902)
Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longe jusqu'Ã leurs pieds
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été
Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire