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Le Seicento – Le XVIIè

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2. France

Histoire et culture
Architecture
Sculpture
Peinture
Arts de la couleur
Gravure
Objets d’art

2.4. Peinture

La peinture française se libère techniquement et spirituellement de l'influence italienne. Les plus italiens des Français sont Jean de Boulogne, dit Le Valentin (1592-1632, Le tricheur, Judith, le Jugement de Salomon du Louvre), et Claude Vignon (15931670 ; La reine de Saba, Cléopâtre se donnant la mort), ami de Simon Vouet et fidèle du Caravage.

Jean de Boulogne, dit Le Valentin : Judith. 1626-1628. Huile sur toile, 97 x 74cm. Toulouse, Musée des Augustins
Jean de Boulogne, dit Le Valentin : Judith. 1626-1628. Huile sur toile, 97 x 74cm. Toulouse, Musée des Augustins
Jean de Boulogne, dit Le Valentin : le Jugement de Salomon. Vers 1625. Huile sur toile, 176 x 210cm. Paris, musée du Louvr
Jean de Boulogne, dit Le Valentin : le Jugement de Salomon. Vers 1625. Huile sur toile, 176 x 210cm. Paris, musée du Louvr
Claude Vignon : Crésus recevant le tribut des Lydiens. 1629. Huile sur toile, 105 x 149cm. Tours, Musée des Beaux-Arts
Claude Vignon : Crésus recevant le tribut des Lydiens. 1629. Huile sur toile, 105 x 149cm. Tours, Musée des Beaux-Arts

2.4.1. La province

La province se réclame de l’influence du Caravage et possède plusieurs centres très actifs :

2.4.1.1. Toulouse

A Toulouse œuvrent Nicolas Tournier (1590-1670 ; crucifixion du Louvre, le Concert du Louvre, le Reniement de Pierre du Prado), Jean Pierre Rivalz et son fils Antoine (1667-1735 ; l’expulsion des Huguenots, la fondation d’Ancyre), plus baroque, avec Hilaire Pader (1617-1677). Jean Chalette (1581-1643), peintre officiel de la ville et les De Troy sont bons portraitistes.

Nicolas Tournier : mise au tombeau. Huile sur toile, 305 x 154cm. Toulouse, musée des Augustins
Nicolas Tournier : mise au tombeau. Huile sur toile, 305 x 154cm. Toulouse, musée des Augustins
Antoine Rivalz : Portrait de la Présidente de Riquet en Diane chasseresse, vers 1702, huile sur toile, 123 x 101 cm, Toulouse, Musée des Augustins
Antoine Rivalz : Portrait de la Présidente de Riquet en Diane chasseresse, vers 1702, huile sur toile, 123 x 101 cm, Toulouse, Musée des Augustins
Antoine Rivalz : La Mort de Paetus. Huile sur toile, 123 x 103cm. Paris, collection Changeux
Antoine Rivalz : La Mort de Paetus. Huile sur toile, 123 x 103cm. Paris, collection Changeux

2.4.1.2. Dijon

Le Caravage marque de son empreinte Richard (1580-1660 ; Résurrection du Christ de Beaune) et son fils Jean (1608-1667) Tassel de Langres. On doit à Jean la Piéta de Meaux, le Rapt d’Hélène, le portrait de Catherine de Montholon du musée de Dijon, le portrait d’un jeune homme du musée Calvet d’Avignon…

Richard Tassel : la Résurrection du Christ. Huile sur toile, 200 x 150cm. Beaune, Collégiale Notre-Dame
Richard Tassel : la Résurrection du Christ. Huile sur toile, 200 x 150cm. Beaune, Collégiale Notre-Dame
Jean Tassel : portrait de Catherine de Montholon. Huile sur toile, 54 x 40 cm. Dijon, Musée des Beaux Arts.
Jean Tassel : portrait de Catherine de Montholon. Huile sur toile, 54 x 40 cm. Dijon, Musée des Beaux Arts.

2.4.1.3. Aix

A Aix travaille surtout Louis Finsonius (1580-1617), un flamand qui créé l’Incrédulité de Saint Thomas à la cathédrale d’Aix, le retable du grand autel de Saint Trophime d’Arles, une Circoncision pour Saint Nicolas des Champs de Paris.

Louis Finsonius : allégorie des quatre éléments. 1611. Huile sur toile, 179 x 170cm.Collection privée
Louis Finsonius : allégorie des quatre éléments. 1611. Huile sur toile, 179 x 170cm.Collection privée
Louis Finsonius : Circoncision. Vers 1615. Paris, Saint Nicolas des Champs.
Louis Finsonius : Circoncision. Vers 1615. Paris, Saint Nicolas des Champs.

Autre flamand installé à Aix, Jean Daret (1613-1668) est décorateur caravagesque : autoportrait, Piéta, femme au luth de Portland en Oregon, Déploration du Christ du musée du palais de Longchamp…

Jean Daret : Portrait de l’artiste en guitariste. Huile sur toile, 130x102cm. Aix-en Provence, Musée Granet
Jean Daret : Portrait de l'artiste en guitariste. Huile sur toile, 130x102cm. Aix-en Provence, Musée Granet

2.4.1.4. La Lorraine

Deux grands artistes lorrains traversent le siècle : Claude Deruet et surtout Georges de La Tour.

  • Claude Deruet (1588-1660)
    Né à Nancy, Deruet est élève de Jacques Bellange, le peintre officiel du duc Charles de Lorraine. Il fait le voyage romain (le samouraï Tsunenaga Hasekura en ambassade, 1615). Annobli par Louis XIII, il possède une superbe résidence à Nancy. Il aura comme élève en 1623 un certain Claude Le Lorrain.
    Claude Deruet : le samouraï Tsunenaga Hasekura en ambassade, 161
    Claude Deruet : le samouraï Tsunenaga Hasekura en ambassade, 161

    Il peint notamment un portrait de Louis XIV enfant, Madame de Saint Baslemont de Neuville en uniforme militaire, madame de Rohan Montbazon en Daine chasseresse, le Départ des Amazones…
  • Claude Deruet : madame de Rohan Montbazon en Diane chasseresse
    Claude Deruet : madame de Rohan Montbazon en Diane chasseresse
    Claude Deruet : les quatre éléments : le feu. Avant 1642. Huile sur toile, 194 x 258cm. Orléans, musée des Beaux Arts
    Claude Deruet : les quatre éléments : le feu. Avant 1642. Huile sur toile, 194 x 258cm. Orléans, musée des Beaux Arts
  • Georges de La Tour (1593-1652)
    La Tour est un observateur très fin de la réalité quotidienne et un des plus originaux continuateurs du courant amorcé par le Caravage. Il est le fils de Jean de la Tour, boulanger. Il se marie en 1617 et s’installe à Lunéville où il se fait un nom sous le règne de Henri II de Lorraine, un admirateur du Caravage. Il voyage à Paris où il se trouve en 1639 et y reçoit, d’après ses dires, le titre de peintre ordinaire du roi. Il a sans doute faite le voyage italien. Il meurt, riche, en janvier 1652, d'une para-pleurésie qui semble avoir emporté 8 personnes dans sa seule maison et de nombreux habitants de Lunéville. Il était semble t-il d’un caractère épouvantable et totalement invivable… Réputé de son vivant, il sombre dans l’oubli total et ne sera redécouvert qu’en 1915 par l'historien Hermann Voss, puis par le grand public en 1934.
    Georges de La Tour : le joueur de luth. 1631-1636. Huile sur toile. 162 x 105cm. Nantes, Musée des Beaux-Arts
    Georges de La Tour : le joueur de luth. 1631-1636. Huile sur toile. 162 x 105cm. Nantes, Musée des Beaux-Arts
    Georges de La Tour : La madeleine à la chandelle. 1630-1635. Huile sur toile, 128 x 94cm. Paris, Musée du Louvre
    Georges de La Tour : La madeleine à la chandelle. 1630-1635. Huile sur toile, 128 x 94cm. Paris, Musée du Louvre
    Georges de La Tour : Job moqué par sa femme. 1630. Huile sur toile, 145 x 97cm. Epinal, Musée Départemental des Vosges
    Georges de La Tour : Job moqué par sa femme. 1630. Huile sur toile, 145 x 97cm. Epinal, Musée Départemental des Vosges

    La Tour est par excellence le peintre de la lumière et des intérieurs en clair –obscur éclairés à la bougie.
    Georges de La Tour : le rêve de saint Joseph. Vers 1640. Huile sur toile, 93 x 81cm. Nantes, Musée des Beaux-Arts
    Georges de La Tour : le rêve de saint Joseph. Vers 1640. Huile sur toile, 93 x 81cm. Nantes, Musée des Beaux-Arts
    Georges de La Tour : le Christ dans la menuiserie de sion père. 1645. Huile sur toile, 137 x 101cm. Paris, Musée du Louvre
    Georges de La Tour : le Christ dans la menuiserie de sion père. 1645. Huile sur toile, 137 x 101cm. Paris, Musée du Louvre

    Ses chefs d’œuvre sont multiples : Saint Jérôme lisant (1621 Hampton court), Saint Jérôme pénitent (1630, Grenoble), Saint Thomas (1625, Louvre), le tricheur à l’as de carreau (1635, Louvre), le joueur de vielle (1631, Nantes), la diseuse de Bonne aventure (1635, New York), Madeleine à la chandelle (1635, Louvre), Madeleine pénitente (1638, New York), Job raillé par sa femme (1630, Epinal), la femme à la Puce (1630, Nancy), Saint Sébastien pleuré par Sainte Irène (1649, Louvre), le Songe de Saint Joseph (1640, Nantes), le Christ dans l’atelier de Saint Joseph (1645, Louvre), l’adoration des bergers (1644, Louvre), Le Nouveau né (1640, Rennes), la Découverte du corps de Saint Alexis, l'ange apparaissant à Saint Georges, le Nouveau né, l'Adoration des Bergers, les Deux Moines, Saint Pierre repenti, le Reniement de Pierre…
Georges de La Tour : l’Adoration des bergers. Vers 1644. Huile sur toile, 107 x 131cm. Paris, Musée du Louvre
Georges de La Tour : l’Adoration des bergers. Vers 1644. Huile sur toile, 107 x 131cm. Paris, Musée du Louvre
Georges de La Tour : nativité. 1640. Huile sur toile, 76 x 91cm. Musée des Beaux-Arts, Renne
Georges de La Tour : nativité. 1640. Huile sur toile, 76 x 91cm. Musée des Beaux-Arts, Renne
Georges de La Tour : l’escamoteur à l’as de carreau. 1635. Huile sur toile, 106 x 146cm. Paris, Musée du Louvre
Georges de La Tour : l’escamoteur à l’as de carreau. 1635. Huile sur toile, 106 x 146cm. Paris, Musée du Louvre

2.4.2. Nature morte

On y retrouve l'esprit Caravagesque avec Lubin Baugin (1610-1663 ; Les cinq sens, Sainte famille du Louvre), Jacques Linard (1557-1645 ; Allégorie des cinq sens, corbeilles de fleurs du Louvre), Louise Moillon (1610-1696 ; nombreuses nature mortes aux fruits…), Sébastien Stoskopff (1597-1657 ; Vanité, Nature morte au verres et au pâté, les cinq sens de l’œuvre Notre Dame à Strasbourg ; Nature morte à la Carpe et au pichet de Brême).

Lubin Baugin : nature morte à l’échiquier. 1630. Huile sur bois, 55 x 73cm. Paris, musée du Louvre
Lubin Baugin : nature morte à l’échiquier. 1630. Huile sur bois, 55 x 73cm. Paris, musée du Louvre
Jacques Linard : les cinq sens.1638. Huile sur toile, 55 x 68 cm. Strasbourg, Musée des Beaux Arts
Jacques Linard : les cinq sens.1638. Huile sur toile, 55 x 68 cm. Strasbourg, Musée des Beaux Arts
Louise Moillon : coupe de cerises et melon. 1633. Huile sur toile, 48 x 65cm. Paris, Musée du Louvre
Louise Moillon : coupe de cerises et melon. 1633. Huile sur toile, 48 x 65cm. Paris, Musée du Louvre
Sébastien Stoskopff : Corbeille avec verres, pâté et lettre adressée à Teniers. Strasbourg, musée de l’œuvre Notre Dame
Sébastien Stoskopff : Corbeille avec verres, pâté et lettre adressée à Teniers. Strasbourg, musée de l’œuvre Notre Dame

Jean Baptiste Monnoyer (1634-1699 ; innombrables fleurs et fruits) et Jean Baptiste Belin dit Blain de Fontenay le Père (1653-1715 ; fleurs et fruits, tapisserie du cabinet de Louis XVI au Louvre) sont plus fastueux et majestueux.

Monnoyer Jean Baptiste : nature morte aux fleurs et aux fruits. 1665. Huile sur toile, 146 x 190cm. Montpellier, Musée Fabre
Monnoyer Jean Baptiste : nature morte aux fleurs et aux fruits. 1665. Huile sur toile, 146 x 190cm. Montpellier, Musée Fabre
Jean Baptiste Belin dit Blain de Fontenay le Père : Vase avec fleurs et buste de bronze de Louis XIV. Huile sur toile, 190 × 164cm. Paris, Musée du Louvre
Jean Baptiste Belin dit Blain de Fontenay le Père : Vase avec fleurs et buste de bronze de Louis XIV. Huile sur toile, 190 × 164cm. Paris, Musée du Louvre

2.4.3. Le courant réaliste

Au courant réaliste se rattachent les frères Le Nain : Antoine (1600-1648), Louis (1593-1645), Matthieu (1607-1677) qui interprètent à la française les « Bambochades » à la mode. Antoine est plus flamand et plus archaïque (Portrait dans un intérieur); Louis, le plus grand des trois, peint les sujets paysans, religieux et mythologiques (repas de Paysans, la charrette, les pèlerins d'Emmaüs, Bacchus et Ariane, Intérieur paysan, la Sainte Famille). Matthieu reprend les thèmes de ses frères (Les joueurs de trictrac, la leçon de danse, Vénus dans la forge de Vulcain).

Antoine et Louis le Nain : fumeurs dans un intérieur. 1643. Huile sur toile 117 x 137cm. Paris, Musée du Louvre
Antoine et Louis le Nain : fumeurs dans un intérieur. 1643. Huile sur toile 117 x 137cm. Paris, Musée du Louvre
Louis le Nain : repas de paysans. 1642. Huile sur toile 97 x 122cm. Paris, Musée du Louvre
Louis le Nain : repas de paysans. 1642. Huile sur toile 97 x 122cm. Paris, Musée du Louvre
Matthieu Le Nain : Vénus dans la forge de Vulcain. 1641. Huile sur toile, 150 x 116,8cm. Reims, Musée saint Denis
Matthieu Le Nain : Vénus dans la forge de Vulcain. 1641. Huile sur toile, 150 x 116,8cm. Reims, Musée saint Denis
Louis le Nain : Bacchus et Ariane. 1635. Huile sur toile 102 x 152cm. Orléans, musée des beaux Arts
Louis le Nain : Bacchus et Ariane. 1635. Huile sur toile 102 x 152cm. Orléans, musée des beaux Arts

Sébastien Bourdon (1616-1671 ; Christine de Suède, La libération d’Andromède de Munich, le Baptême du Christ de New York)) et J. Michelin imitent les Le Nain. Le caravagesque Laurent de la Hire (1606-1656 ; Diane et les Nymphes dans un paysage du musée Getty, Allégorie de la musique du Metropolitan, Nicolas V et François d'Assise du Louvre) pratique aussi le style académique.

Sébastien Bourdon : les Bergers. 1635-1640. Huile sur bois, 49 x 65cm. Paris, Musée du Louvre
Sébastien Bourdon : les Bergers. 1635-1640. Huile sur bois, 49 x 65cm. Paris, Musée du Louvre
Laurent de la Hire : allégorie de la Régence. 1648. Huile sur toile, 225 x 162cm. Versailles, musée du château
Laurent de la Hire : allégorie de la Régence. 1648. Huile sur toile, 225 x 162cm. Versailles, musée du château

2.4.4. Le portrait

Il est vivant avec les Quesnel, Foulon, les Dumonstier, et surtout avec Philippe de Champaigne.

Pierre Dumonstier : portrait d’un jeune homme. 1570-1575. Huile sur toile, 32 x 19cm. Saint-Pétersbourg, Musée de l’Hermitage
Pierre Dumonstier : portrait d’un jeune homme. 1570-1575. Huile sur toile, 32 x 19cm. Saint-Pétersbourg, Musée de l’Hermitage

Philippe de Champaigne (1602-1674) nait à Bruxelles d’une famille pauvre. Il vient à Paris en 1621 et travaille avec Nicolas Poussin à la décoration du palais du Luxembourg. Puis il travaille pour Marie de Médicis et Richelieu et décore le Palais Cardinal et le dôme de la chapelle de la Sorbonne avant d’être nommé premier peintre de la Reine. En 1648 il est reçu membre fondateur de l’Académie royale de peinture et de sculpture et y professe en 1655. Il tombe dans le jansénisme après la guérison de sa fille et peint en 1662 le célèbre ex-voto représentant sa fille avec la mère Angélique Arnaud (Louvre).

Outre ses œuvres décoratives, il a réalisé a quelques magnifiques peintures : Le voeu de Louis XIII, la réception des chevaliers du Saint Esprit, un Cène, la Madeleine aux pieds de Jésus Christ, portrait d’Arnaud d’Andilly, portraits de Richelieu, Vanité (Le Mans), Ecce Homo (Nancy), Saint Cyran…

Philippe de Champaigne : Portrait de Robert Arnauld d’Andilly. 1667. Huile sur toile, 78 x 64cm. Paris, Musée du Louvre
Philippe de Champaigne : Portrait de Robert Arnauld d'Andilly. 1667. Huile sur toile, 78 x 64cm. Paris, Musée du Louvre
Philippe de Champaigne : Le vœu de Louis XIII. 1637. Huile sur toile, 342 x 267 cm. Caen, Musée des Beaux-Arts
Philippe de Champaigne : Le vœu de Louis XIII. 1637. Huile sur toile, 342 x 267 cm. Caen, Musée des Beaux-Arts
Philippe de Champaigne : Ex-voto représentant la fille de l’artiste avec la mère Angélique Arnaud. 1662. Huile sur toile, 165 x 229cm. Paris, Musée du Louvre.
Philippe de Champaigne : Ex-voto représentant la fille de l’artiste avec la mère Angélique Arnaud. 1662. Huile sur toile, 165 x 229cm. Paris, Musée du Louvre.
Philippe de Champaigne : nature morte au crâne. Huile sur bois, 28 x 37cm. Le Mans, Musée de Tessé
Philippe de Champaigne : nature morte au crâne. Huile sur bois, 28 x 37cm. Le Mans, Musée de Tessé

A sa manière se rattachent son neveu Jean Baptiste de Champaigne (1631-1681n, décoration de Versailles) Ch. Le Fèbvre et Robert de Nanteuil, le « Saint Simon de la gravure » (1623-1678 ; nombreux portraits, souvent au pastel).

Robert Nanteuil : Louis XIV. 1644. Gravure. Londres, British Museum
Robert Nanteuil : Louis XIV. 1644. Gravure. Londres, British Museum

2.4.5. La grande peinture

2.4.5.1. Eustache ou Le Sueur

Eustache le Sueur (1616-1655) est le plus grand peintre religieux de son temps. Parfois surnommé le « Raphaël français » il est l’élève de Simon Vouet et est l’un des premiers professeurs de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Peintre au style très personnel, il échappe en partie à l’académisme issu du baroque italien par un style très dépouillé.

Eustache Le Sueur : la naissance de Cupidon. 1645-47 Huile sur bois, 182 x 125cm. Paris, Musée du Louvre.
Eustache Le Sueur : la naissance de Cupidon. 1645-47 Huile sur bois, 182 x 125cm. Paris, Musée du Louvre.
Eustache Le Sueur : les muses Clio, Euterpe et Thalie. 1652-1655. Huile sur bois, 130 x 130cm. Musée du Louvre, Pari
Eustache Le Sueur : les muses Clio, Euterpe et Thalie. 1652-1655. Huile sur bois, 130 x 130cm. Musée du Louvre, Pari

Ses grandes œuvres sont les 22 tableaux de la Vie de Saint Bruno peints pour les Chartreux de Paris, les illustrations du songe de Poliphile, une Présentation au temple, les décorations à Fontainebleau et à l'hôtel Séguier, les Muses du Louvre, la Naissance de Cupidon du Louvre…

Eustache Le Sueur : Portrait d’un jeune homme. 1640. Huile sur toile, 64 x 52cm. Hartford, Wadsworth Atheneum
Eustache Le Sueur : Portrait d’un jeune homme. 1640. Huile sur toile, 64 x 52cm. Hartford, Wadsworth Atheneum
Eustache Le Sueur : réunion entre amis-1642. Huile sur toile, 127 x 195cm. Paris, Musée du Louvre
Eustache Le Sueur : réunion entre amis-1642. Huile sur toile, 127 x 195cm. Paris, Musée du Louvre

2.4.5.2. Nicolas Poussin

Nicolas Poussin (1594-1665) est le plus grand peintre du siècle avec Claude Le Lorrain. Né dans une famille bourgeoise, il part pour Paris à 18 ans en rupture avec ses parents. Il y étudie Raphaël et Jules Romain, tombe malade, tente deux fois, en vain de partir pour Rome, puis rencontre Philippe de Champaigne avec lequel il collabore à la décoration du palais du Luxembourg. Autodidacte, il gagne sa vie sur divers chantiers et reçoit quelques commandes.

Nicolas Poussin : Apollon et Daphné. 1625. Huile sur toile, 97 x 131cm. Munich, Alte Pinakothek.
Nicolas Poussin : Apollon et Daphné. 1625. Huile sur toile, 97 x 131cm. Munich, Alte Pinakothek.
Nicolas Poussin : le Triomphe de Flore.1631. Huile sur toile, 165 x 241cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : le Triomphe de Flore.1631. Huile sur toile, 165 x 241cm. Paris, Musée du Louvre

Il gagne un concours de peinture en 1623 (vie de Saint Ignace de Loyola) et se fait remarquer par le cavalier Marini, poète à la cour de Médicis, qui l’introduit dans de riches familles romaines. Ainsi en 1624 il part enfin pour Rome où il étudie les antiques, se marie avec la fille d’un compatriote, Jacques Dughet, dont il adopte un jeune frère qui deviendra un bon peintre paysagiste (Gaspard Dughet dit Poussin).Il se lie avec Claude le Lorrain.

Nicolas Poussin : les Bergers d’Arcadie. 1637-1639. Huile sur toile, 185 x 121cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : les Bergers d’Arcadie. 1637-1639. Huile sur toile, 185 x 121cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : l’Enlèvement ses Sabines 1634-1635. Huile sur toile, 154,6 x 209,9cm. New York, Metropolitan Museum of Art
Nicolas Poussin : l’Enlèvement ses Sabines 1634-1635. Huile sur toile, 154,6 x 209,9cm. New York, Metropolitan Museum of Art

Il travaille pour le cardinal Barberini, réalise des commandes pour Naples, la France et l’Espagne. Invité en France, il s’y rend en 1640 où il est nommé premier peintre du roi et directeur général des embellissements des maisons royales. Mais la jalousie de Simon Vouet lui rend le séjour à Paris pénible. Il repart pour Rome en 1642, promettant de revenir. La mort du cardinal et du roi le délie de sa promesse, mais il continue à travailler pour la France et conseille de nombreux artistes, donnant ainsi une impulsion nouvelle à la peinture française à l’aube du règne de Louis XIV.

Nicolas Poussin : Paysage avec saint Mathieu et l’Ange c. 1645. Huile sur toile, 99 x 135cm. Berlin, Staatliche Museen
Nicolas Poussin : Paysage avec saint Mathieu et l’Ange c. 1645. Huile sur toile, 99 x 135cm. Berlin, Staatliche Museen
Nicolas Poussin : Paysages idéaux 1645-1650. Huile sur toile, 120 x 187cm. Madrid, Museo del Prado
Nicolas Poussin : Paysages idéaux 1645-1650. Huile sur toile, 120 x 187cm. Madrid, Museo del Prado
Nicolas Poussin : Autoportrait. 1649. Oil on canvas, 78 x 65cm. Berlin, Staatliche Museen
Nicolas Poussin : Autoportrait. 1649. Oil on canvas, 78 x 65cm. Berlin, Staatliche Museen

Ses grandes œuvres : Apollon et Daphné (1625, Munich) ; le Martyr de Saint Erasme (1628, Vatican), l’Inspiration du poète (1630, Détroit), le Triomphe de Flore (1631, Louvre), l'empire de Flore (1631, Dresde), le Triomphe de Neptune (1634, Philadelphie) ; les Bergers d’Arcadie (1637, Louvre), l’Enlèvement ses Sabines (1637, Louvre), Vénus présentant ses armes à Enée (1639, Rouen), Paysage avec saint Mathieu et l’Ange (1645, Berlin), Paysages idéaux ( 1647,Prado, Louvre), la série des sept sacrements, la Sainte Famille, Autoportraits (1649, Berlin ; 1650, Louvre) ; le Jugement de Salomon (1649, Louvre) ; l’Assomption de la Vierge et l’Extase de Saint Paul (1649-50, Louvre) ; Paysage avec Diane et Orion (1660, Metropolitan Museum) ; Apollon et Daphné (1664, Louvre)…

Nicolas Poussin : l’Assomption de la Vierge. 1650. Oil on canvas, 57 x 40cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : l’Assomption de la Vierge. 1650. Oil on canvas, 57 x 40cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : Paysage avec Diane et Orion. 1660-1664. Oil on canvas, 119 x 183cm. New York, Metropolitan Museum of Art
Nicolas Poussin : Paysage avec Diane et Orion. 1660-1664. Oil on canvas, 119 x 183cm. New York, Metropolitan Museum of Art
Nicolas Poussin : Apollon et Daphné. 1664.Oil on canvas, 155 x 200cm. Paris, Musée du Louvre
Nicolas Poussin : Apollon et Daphné. 1664.Oil on canvas, 155 x 200cm. Paris, Musée du Louvre

2.4.5.3. Claude Le Lorrain

Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682), autre français de Rome, se rattache à la tradition du paysage luministe. Né à Chamagne dans les Vosges, il apprend le métier de pâtissier, perd ses parents à 12 ans et suit une troupe de pâtissiers qui se rend à Rome. Il est engagé comme cuisinier par le peintre Agostino Tassi où il est aussi accessoirement chargé de broyer les couleurs. Il s’essaie à le peinture et étonne tant son maître que celui-ci l’initie à l’art pictural. Il se rend à Naples où il étudie le paysage entre 1617 et 1621. Puis il voyage en France, Suisse et Bavière avant de revenir à Rome.

Claude Gellée « Le Lorrain » : port au soleil couchant. 1643. Huile sur toile, 74 x 99cm. Windsor, Royal Collection
Claude Gellée « Le Lorrain » : port au soleil couchant. 1643. Huile sur toile, 74 x 99cm. Windsor, Royal Collection
Claude Gellée « Le Lorrain » : Scène portuaire avec la villa MédiciS. 1637 Huile sur toile, 102 x 133cm. Florence, les Offices
Claude Gellée « Le Lorrain » : Scène portuaire avec la villa MédiciS. 1637 Huile sur toile, 102 x 133cm. Florence, les Offices

Influence par les Carrache, il maîtrise peu à peu son propre style où il donne priorité à la lumière. Il reçoit des commandes du pape Urbain VIII et se spécialise dans la peinture de ports, souvent imaginaires au soleil couchant… A partir de 1645 son inspiration est plus mythologique et biblique, servant de support à sa préoccupation majeure : la lumière et le paysage. Vers la fin de sa vie, il revient vers des sujets plus symboliques, mais toujours avec la même obsession de la lumière et du paysage.

Claude Gellée « Le Lorrain » : le rapt d’Europe. 1655. Huile sur toile, 100 x 137cm. Moscou, musée Pouchkine
Claude Gellée « Le Lorrain » : le rapt d’Europe. 1655. Huile sur toile, 100 x 137cm. Moscou, musée Pouchkine
Claude Gellée « Le Lorrain » : l’expulsion de Hagar. 1668. Huile sur toile, 107 x 140cm. Munich, Alte Pinakothek
Claude Gellée « Le Lorrain » : l’expulsion de Hagar. 1668. Huile sur toile, 107 x 140cm. Munich, Alte Pinakothek
Claude Gellée « Le Lorrain » : Apollon et les Muses au Mont Parnasse. 1680. Huile sur toile, 98 x 135cm. Boston, Museum of Fine Arts
Claude Gellée « Le Lorrain » : Apollon et les Muses au Mont Parnasse. 1680. Huile sur toile, 98 x 135cm. Boston, Museum of Fine Arts

Ses grandes œuvres picturales ont influencé de nombreux peintres en Europe du nord, particulièrement dans le monde anglo-saxon (Turner) : Marine, 1634 ; Port de mer au soleil couchant, 1639 ; Le débarquement de Cléopâtre à Tarse, 1642 ; Bord de mer avec Apollon et la sibylle de Cumes, 1647 ; Mariage d'Isaac et de Rebecca, 1648 ; Le port de mer et l'embarquement de la Reine de Saba, 1648 ; Paysage avec Tobie et l’ange,1663 ; Paysage avec Énée chassant sur la côte de Libye, 1672 ; vue du Campo Viccino à Rome, embarquement de Sainte Ursule, Herminie et les Bergers, Persée et la Méduse, Ascagne et le cerf…

Claude Gellée « Le Lorrain » : embarquement de Sainte Ursule, 1641. Huile sur toile, 113 x 149cm. Londres, National Gallery
Claude Gellée « Le Lorrain » : embarquement de Sainte Ursule, 1641. Huile sur toile, 113 x 149cm. Londres, National Gallery
Claude Gellée « Le Lorrain » : paysage avec Acis et Galatée. 1657. Huile sur toile, 100 x 135cm. Dresde, Gemäldegalerie
Claude Gellée « Le Lorrain » : paysage avec Acis et Galatée. 1657. Huile sur toile, 100 x 135cm. Dresde, Gemäldegalerie

2.4.5.4. Peintres divers

Jacques Blanchard (1600-1678 ; Cimon et Ephigène, Vénus et le Grâces surprises par un mortel, la Charité, Louvre) et François Perrier (1590-1650, galerie de l'hôtel La Vrillière, Enée et ses compagnons, Acis et Galatée du Louvre) s'inspirent dans le décor des Vénitiens et Bolonais.

Jacques Blanchard : Vénus et le Grâces surprises par un mortel. 1631-1633. Huile sur toile, 170 x 218cm. Paris, Musée du Louvre
Jacques Blanchard : Vénus et le Grâces surprises par un mortel. 1631-1633. Huile sur toile, 170 x 218cm. Paris, Musée du Louvre
François Perrier : Enée et ses compagnons combattant les Harpies. 1646-1647. Huile sur toile, 155 x 218cm. Paris, Musée du Louvre
François Perrier : Enée et ses compagnons combattant les Harpies. 1646-1647. Huile sur toile, 155 x 218cm. Paris, Musée du Louvre

Gaspard Dughet (1615-1675), beau frère de Poussin, (Nombreux paysages), Francisque Millet (1642-1679 ; le départ de Tobie de Pau ; l’Orage, National Gallery de Londres) et Jean Lemaire (1597-1659 ; anachorète devant des Ruines du Prado) s'inspirent de Poussin.

Gaspard Dughet : les chutes de Tivoli. Vers 1661. Huile sur toile, 99 x 82cm. Londres, Wallace collection
Gaspard Dughet : les chutes de Tivoli. Vers 1661. Huile sur toile, 99 x 82cm. Londres, Wallace collection
Francisque Millet : paysage imaginaire. 1600. Huile sur toile, 57 x 66,5cm. Budapest, Musée des Beaux Arts
Francisque Millet : paysage imaginaire. 1600. Huile sur toile, 57 x 66,5cm. Budapest, Musée des Beaux Arts

A coté du Lorrain il y a les Patel : Pierre I (1605-1676) décore le Cabinet d’Amour de l'hôtel Lambert et réalise de nombreux paysages dans le style du Lorrain tout comme son fils Pierre Antoine (1648-1708).

Pierre I Patel : paysage avec ruines. 1646-1647. Huile sur toile, 72 x 150cm. Paris, musée du Louvre
Pierre I Patel : paysage avec ruines. 1646-1647. Huile sur toile, 72 x 150cm. Paris, musée du Louvre
Pierre Antoine Patel : paysage classique. 1697. Huile sur toile, 65 x 95cm. Collection privée
Pierre Antoine Patel : paysage classique. 1697. Huile sur toile, 65 x 95cm. Collection privée

2.4.6. L’Académie royale et le style nouveau

2.4.6.1. Charles Le Brun

Le style nouveau débute avec le règne personnel de Louis XIV et Charles Le Brun (1619-1690) va l’imposer : il est peintre d'histoire, portraitiste (Le chancelier Séguier), mais avant tout décorateur : cartons pour les Gobelins, galerie d'Apollon, galerie des Glaces, salon de la Paix, salon de la Guerre à Versailles. Il est peintre de Fouquet et du Roi et exerce une véritable dictature jusqu'à sa disgrâce en 1683.

Charles Lebrun : le chancelier Séguier lors de l’entrée de Louis XIV à Paris. 1655-1665. Huile sur toile, 295 x 351cm. Paris, musée du Louvr
Charles Lebrun : le chancelier Séguier lors de l’entrée de Louis XIV à Paris. 1655-1665. Huile sur toile, 295 x 351cm. Paris, musée du Louvr
Charles Lebrun : Piéta. 1643-16’5. Huile sur toile, 146 x 222cm. Paris, musée du Louvr
Charles Lebrun : Piéta. 1643-16’5. Huile sur toile, 146 x 222cm. Paris, musée du Louvr
Henri de la Tour d’Auvergne, maréchal de Turenne. 1665. Huile sur toile, 67 x 52cm. Versailles, musée du château
Henri de la Tour d’Auvergne, maréchal de Turenne. 1665. Huile sur toile, 67 x 52cm. Versailles, musée du château

De nombreux artistes travaillent sous les ordres de Le Brun ; Claude I Audran, Jean Baptiste de Champaigne, Charles de La Fosse (1636-1716, cul de four de la chapelle royale de Versailles, Apollon et Thétis du Grand Trianon), Hyacinthe Rigaud (1659-1743 ; Louis XIV).

Charles de La Fosse : cul de four de la chapelle royale de Versailles
Charles de La Fosse : cul de four de la chapelle royale de Versailles
Hyacinthe Rigaud : Portrait de Louis XIV. 1701. Huile sur toile, 279 x 190cm. Paris, musée du Louvr
Hyacinthe Rigaud : Portrait de Louis XIV. 1701. Huile sur toile, 279 x 190cm. Paris, musée du Louvr

2.4.6.2. Pierre Mignard (1612-1695)

Mignard supplante Le Brun en 1683 : il est décorateur (Coupole du Val de Grâce, décorations de Saint Cloud) et surtout portraitiste (Le grand Dauphin et sa famille, Marie Mancini, la marquise de Seignelay en Thétis). Nicolas, son frère, travaille à Avignon.

Pierre Mignard : la marquise de Seignelay et deux de ses filles. 1691. Huile sur toile, 194 x 155cm. Londres, National Gallery
Pierre Mignard : la marquise de Seignelay et deux de ses filles. 1691. Huile sur toile, 194 x 155cm. Londres, National Gallery
Pierre Mignard : Persée et Andromède. 1679. Huile sur toile, 150 x 198cm. Paris, Musée du Louvr
Pierre Mignard : Persée et Andromède. 1679. Huile sur toile, 150 x 198cm. Paris, Musée du Louvr

2.4.6.3. La peinture de batailles

Elle est illustrée par Adam Frans Van der Meulen (1632-1690 ; siège de Lille, siège de Besançon, l’armée de Louis XIV devant Tournai…), J. Courtois et Joseph Parrocel le Vieux (1646-1704 ; séries de la Vie du Christ du Louvre).

Adam Frans Van der Meulen : le passage du Rhin. 1672. Huile sur toile, 49 x 11cm. Paris, Musée du Louvre
Adam Frans Van der Meulen : le passage du Rhin. 1672. Huile sur toile, 49 x 11cm. Paris, Musée du Louvre
Adam Frans Van der Meulen : l’armée de Louis XIV devant Tournai en 1667. 1684. Huile sur toile, 207 x 344,5cm. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux Arts
Adam Frans Van der Meulen : l’armée de Louis XIV devant Tournai en 1667. 1684. Huile sur toile, 207 x 344,5cm. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux Arts
Joseph Parrocel le Vieux : le passage du Rhin en 1672. Vers 1699. Huile sur toile, 234 x 164cm. Paris, Musée du Louvre
Joseph Parrocel le Vieux : le passage du Rhin en 1672. Vers 1699. Huile sur toile, 234 x 164cm. Paris, Musée du Louvre

2.4.6.4. Le Baroque

Le baroque inspire François Puget, le fils de Pierre, Laurent Fauchier, Jean III Jouvenet (la messe de l'abbé Delaporte), Antoine Coypel (1661-1722 ; plafond de la chapelle de Versailles), les Boullongne (Louis et ses fils Bon et Louis II), qui allègent et colorent plus le nouveau style décoratif français.

Antoine Coypel : Démocrite. 1692. Huile sur toile. 69 x 77cm. Paris, Musée du Louvre
Antoine Coypel : Démocrite. 1692. Huile sur toile. 69 x 77cm. Paris, Musée du Louvre
Antoine Coypel : fresques du plafond de la chapelle royale du château de Versailles. 1709
Antoine Coypel : fresques du plafond de la chapelle royale du château de Versailles. 1709


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