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La déportation en Norvège

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1. L’occupation et les mesures anti-juives

En 1939, 1.800 juifs vivent en Norvège sans être inquiétés, principalement à Oslo et Trondheim. Ils vivent en paix mais sont en butte à un mouvement antisémite et pronazi, le « rassemblement national » d’inspiration nationaliste, pronazie et antisémite, fort de 15.000 membres, et qui a à sa tête un ancien officier de l’état-major et du ministère de la guerre, Vidkun Quisling. En 1940, lors de l'invasion, Quisling se proclame Premier ministre. Il doit compter avec ses maîtres allemands le Reichskommissar Terboven, le Genraloberst Von Falkenhorst chef de la Wehrmacht et l'Obergruppenführer Rediess de la SS et de la police. Mais rapidement Quisling doit céder la place au fantoche Ingolf Christensen imposé par les Allemands qui ont mesuré l’impopularité du « Forer ».

Immédiatement, sur ordre des autorités d’occupation, la police norvégienne doit établir une liste des communautés juives et de leurs membres. Le ministère des Affaires étrangères exige également un état de bien, possession, entreprises et commerces tenus par les Juifs. La police fait méticuleusement son travail, si méticuleusement les rapports ne sont prêts … qu’en été 1941. Le recensement indique alors le nombre de 1.106 Juifs présents officiellement dans le pays.En octobre 1940 tombe la première mesure importante : les Juifs sont exclus de l’enseignement et de la fonction publique.

En février 1942 Vidkun Quisling, est finalement nommé Premier ministre le 1er février 1942, sur ordre personnel d’Hitler qui a besoin de travailleurs pour sa machine de guerre. Il s’efforce alors d’intégrer la Norvège dans une grande « union germanique ». Son parti s’accroît de quelques opportunistes, mais pour la majorité, il reste le traître de 1940 et doit affronter la résistance passive de la population, comme celle du clergé luthérien, très majoritaire, qui démissionne collectivement le 7 avril 1942. Son nom devient synonyme de « collaboration ». Les mesures préliminaires contre les Juifs qu’il promulgue commencent par l'obligation de faire apposer un « J » sur les cartes d'identité et de remplir des fiches aux commissariats locaux.

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