La Grèce classique : 480-323
2.4. La seconde Guerre Médique
Le cap Artémision et les Thermopyles
Salamine
Platées
Les opérations en Sicile
Conséquences
Xerxès (486-465) reprend le projet de son père en l’amplifiant. Il s’agit désormais d’une conquête à grande échelle, menée à la fois par terre et par mer : tandis que la flotte cinglerait vers l’Attique en logeant les côtes par le nord, sur terre l’armée (environ 250 000 hommes) suivrait un itinéraire parallèle en franchissant l’Hellespont sur un pont de bateaux et en envahissant la Grèce par le nord. Cette fois ci, la menace perse est sérieuse et les cités grecques en sont toutes conscientes. Mais elles se divisent : la Grèce du Nord et du Centre, où domine l'aristocratie foncière est prête à accepter la domination perse. La Thessalie et la Béotie optent pour l’alliance avec les Perses. Les autres décident de faire front : à l'été 481, 31cités s'unissent au sein du conseil de l'isthme de Corinthe, invitent les cités grecques à la résistance et envoient des ambassades dans tout le bassin méditerranéen, alors que dans le même temps les Perses s’allient aux Phéniciens qui lancent une offensive en Sicile. Seule Argos, ennemie séculaire de Sparte, refuse de se joindre à la coalition.
2.4.3. Platées
Reste l’armée de terre. Commandée par Mardonios, elle occupe toujours la Grèce centrale. Les Grecs évitent l’affrontement direct et l’armée perse s’épuise dans des luttes de guérilla, alors que les Spartiates, après avoir construit un mur de défense sur l'isthme, passent en Attique avec 10 000 hoplites et rejoignent les troupes d’Athènes à Eleusis en 479. Bientôt l’armée grecque peut aligner 40 000 hommes sous les ordres de Pausanias, roi de Sparte. L’affaire se termine à Platées en Béotie : l’armée perse est écrasée par les phalanges hoplitiques. La victoire grecque est complétée sur mer par une nouvelle victoire, celle du cap Mycale, en face de l’île de Samos. Athènes en profite pour « libérer » les cités d’Ionie.