La situation politique marquée par l’émergence de la Bourgogne entraîne un déplacement des centres d'art. La production est plus abondante après 1550.
Amiens et Valenciennes, Dijon et Bourges sont tributaires de la peinture flamande : Simon Marmion (1420-1489) créé le retable de Saint Bertin en 1459. L'école flamande rayonne jusqu'à la Provence. Plus tard, Jean Bellegambe ( 1534) fera le polyptyque de la Trinité de Douai (1515).
 | Simon Marmion (1420-1489) : Vierge et Christ de douleur. 1480-1490. Huile sur bois, 44 x 30,5 cm. Bruges, Groeninge Museum. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Jean Bellegambe (1470-1535) : l’annonciation. 1516-1517. Huile sur bois, 109 x 80 cm (panneau central), 103 x 33 cm (panneau latéral). Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 |
Enguerrand Charonton (ou Quarton, 1410-1461) : le couronnement de la Vierge. 1453, huile sur panneau, 183 x 220 cm. Hospice de Villeneuve-les-Avignon. (Histoire de l’art - Quattrocento |
La Provence se réclame à la fois des traditions septentrionale et méditerranéenne : le Maître de l'Annonciation d'Aix (1445, Guillaume Dombert ?), Enguerrand Charonton (1410-1461 ; Couronnement de la Vierge 1453, Villeneuve), le Maître de la Piéta de Villeneuve les Avignon (avant 1457), Nicolas Froment (1435-1490 ; Peintre du roi René), le maître de Saint Sébastien, Louis Bréa (1450-1523) sont les grands représentants de l'école.
 | Enguerrand Charonton (ou Quarton, 1410-1461) : pietà de Villeneuve-lès-Avignon. Vers 1460. Tempera sur bois, 162 x 218 cm. Paris, musée du Louvre. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Nicolas Froment (1435-1486) : le diptyque Matheron. 1474, huile sur bois. Paris, musée du Louvre. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Louis Bréa (1450-1523) : Vierge au Rosaire, retable de l’église de Biot. Vers 1505. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 |
Jean Fouquet (1420-1480) : Pieta. 1445, panneau, 146 x 237 cm. Eglise paroissiale de Nouans-le-Fontaines. (Histoire de l’art - Quattrocento |
Elle connaît deux grands miniaturistes qui donnent au réalisme français un cachet de poésie et de distinction : Le Maître du Roi René (Livre du Cuer d'amour épris 1465) d'Angers et Jean Fouquet de Tours (1420-1480 ?) : Fouquet est formé à Paris et séjourne à Rome. Puis il travaille pour Charles VII.
Les chefs d'oeuvre de ce peintre - portraitiste religieux sont nombreux : Charles VII (avant 1445), Vierge et Enfant avec les Anges (Agnès Sorel ? 1450), Saint Etienne et Estienne Chevalier (1460), Jouvenal des Ursins, Miniature des Heures d'Etienne Chevalier, miniatures du Boccace (1470) et des Antiquités Juives.
A l'école de Tours se rattachent des peintres incarnant l'art de cour qui refleurit sous Charles VIII et Louis XII : Jean Bourdichon (1457-1521), le maître de Moulins (Triptyque de la Cathédrale de Moulins 1499) et le Maître de Saint Gilles ( 1500, Paris).
 | Jean Fouquet (1420-1480) : vierge et enfant entourée d’anges. Vers 1450. Bopis peint, 93 x 85 cm. Anvers, musée royal des Beaux arts. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Jean Fouquet (1420-1480) : Portrait de Guillaume Jouvenel des Ursins. Vers 1455. Bois, 92 x 74 cm. Paris, Musée du Louvre. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Jean Bourdichon (1457-1521) : l’homme riche. 1500-1510. Miniature. Paris, École Nationale Supérieur des Beaux-Arts. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Maître de Saint Gilles : la vierge et l’enfant. Entre 1490 et 1520. Bois, 15 cm x 23 cm. Paris, musée du Louvre. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Jean Hey (Maître de Moulins ? actif entre 1480 et 1500) : Suzanne (1491-1521), fille de la dame de Beaujeu, duchesse de Bourbon. Entre 1492 et 1493. Panneau, 16 cm x 27 cm. Paris, musée du Louvre. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|
 | Jean Hey (Maître de Moulins ? actif entre 1480 et 1500) : le triptyque de Moulins. 1498-1499. Panneau de bois, 157 x 283 cm. Moulins, cathédrale. (Histoire de l’art - Quattrocento |
|