Histoire condensée de la Grèce antique
4. La période classique : 500 - 338
Les guerres médiques
La ligue de Délos
La guerre du Péloponnèse : 431-404
Les guerres civiles : 404-355
La fin de la liberté : 355-346
4.4. Les guerres civiles : 404-355
4.4.1. La guerre de Corinthe
Athènes réagit rapidement après sa défaite : elle chasse les Trente Tyrans et reconstitue peu à peu sa puissance pendant que Sparte se bat contre la Perse (399-387). En 395 Athènes s'allie à Corinthe, Argos, Thèbes contre Sparte avec le soutien financier des Perses. C’est la « guerre de Corinthe » Mais personne ne l’emporte, et, battue sur mer, Sparte se rapproche des Perses, qui commencent à redouter la nouvelle puissance Athénienne qui vient de reconstituer sa puissance maritime et de reconstruire les Longs Murs…
Finalement le Roi des Rois impose la paix d'Antalcidas à toute la Grèce qui passe sous domination spartiate, et s’empare de l'Ionie et de Chypre. Cette paix est ressentie dans toutes les cités grecques comme une trahison spartiate.
4.4.2. L’hégémonie thébaine
Sparte tente de soumettre la Chalcidique révoltés contre la paix du Roi en formant une coalition à laquelle Thèbes refuse de se joindre. Elle obtient le soutien d’Athènes qui, en 377, suite à un incident , fonde une deuxième ligue maritime dirigée contre Sparte et sa ligue du Péloponnèse, Thèbes restant neutre. Personne ne l'emporte et les deux villes signent la paix en 371.Ces combats profitent à Thèbes qui se dote d’une armée redoutable, constitue une ligue béotienne et entre en guerre contre Sparte. Le général Thébain Épaminondas et son « bataillon sacré » inaugure une nouvelle tactique de combat (par les ailes) et écrase les spartiates en 371 à Leuctres. Epaminondas entre en Laconie et libère la Messénie révoltée contre Sparte en 370.
Craignant l’hégémonie de la ligue béotienne, Athènes se rapproche de Sparte et toute la Grèce s’embrase par le jeun des alliance et des contre alliances. En 362, Epaminondas écrase à nouveau les Spartiates soutenus par les Athéniens à Mantinée, mais meurt au cours de la bataille :  c’est la fin de l'hégémonie militaire de Thèbes sur la Grèce.
4.4.3. La nouvelle hégémonie athénienne
Athènes sort de la guerre en position dominante, mais ses relations avec ses alliés restent tendues et elle doit faire d'incessantes expéditions pour maintenir cette confédération.
En 357, le refus de Chios de payer la contribution à la confédération déclenche la « guerre des Alliés » où Chios, Cos, Rhodes et Byzance s'opposent à Athènes avec le soutien de la satrapie de Carie. Après deux années de luttes ponctuées d’échecs, l'assemblée athénienne, lasse du coût de la guerre, se résout à l'indépendance des cités rebelles en 355. Toutes les cités grecques sont épuisées, au moment même où apparaît un danger nouveau au nord : la Macédoine.