La Grèce archaïque : 700-480
5.3. La tyrannie
La prise de pouvoir de Pisistrate
La tyrannie démocratique
L’expansion d’Athènes, centre religieux et centre urbain
Les Pisistratides et la fin de la Tyrannie
A la suite des réformes de Solon, Athènes sombre dans les tensions politiques faites de luttes de factions : les élection étant systématiquement contestées, certaines années ne comptent pas d’archontes éponymes (années « Anarchia »). Ces luttes dégénèrent vers 563 en guerre civile opposant trois factions : les Pédiens ou « gens de la plaine » favorables à une oligarchie, les Paraliens ou « gens de la côte » favorables à un régime modéré soutenus par les Alcméonides, et les Diacriens ou« gens des collines » à la recherche d'un chef qui défende leurs intérêts ; ce sera Pisistrate (600-527) que la guerre contre Mégare avait auréolée d’un grande prestige militaire.
5.3.2. La tyrannie démocratique
La tyrannie de Pisistrate est relativement modérée. Pisistrate, aristocrate lui-même, profite des divisions des autres Aristoï et du soutien populaire pour juguler toute opposition. Il recourt au bannissement ou à la prise d'otage en cas de grave difficulté, mais le plus souvent il tente la politique de conciliation, en nommant les Aristoi à des postes clé, notamment l’archontat.
Il ne touche pas au système mis en place par Solon, se contentant de favoriser ses amis pour la nomination aux charges publiques et de contrôler de près les citoyens grâce à ses « Doryphores »...
Il favorise réellement le peuple en instituant des juges itinérants et en réduisant notablement le pouvoir local de l'aristocratie.