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Struthof, camp de concentration nazi

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3. Vie et mort

Le quotidien
Les sévices
La mort
La chambre Ă  gaz
Les expériences médicales

3.1. Le quotidien

La vie quotidienne des déportés se déroule toujours de la même façon : le réveil a lieu à 4 heures du matin en été et à 6 heures en hiver, par les journées les plus courtes. Aussitôt levés, les déportés passent aux lavabos ; torse nu, ils se lavent à l'eau glacée… tant qu'il y a de l'eau. Ils s'habillent et reçoivent un demi-litre de tisane ou d'un semblant de café, puis se rendent, en rang par cinq, sur les plates-formes où se fait le premier appel de la journée.

Natzwiller – Struthof : plan du camp et de la zone SS
Natzwiller – Struthof : plan du camp et de la zone SS

Les SS comptent les déportés de chaque baraque et les morts de la nuit qu'ils ont sortis avec eux pour le premier appel. Les appels se prolongent parfois pendant des heures ; les déportés debout, par rang de taille, immobiles, en hiver dans la neige, en été sous la pluie et les orages ou le soleil brûlant. L'appel terminé, les déportés se rendent aux plates-formes 1 et 2 pour la formation des commandos de travail, puis sont emmenés vers les différents lieux de travail forcé : carrière de granit, atelier de réparations des moteurs d'avions, carrière de sable, construction de la route, ou au « Kartoffelkeller » (silo à pommes de terre) situé à 100 mètres de l'entrée du camp.

Struthof.  
« On me dit à présent que les mots n’ont plus cours,    
Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour,    
Que le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire    
Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare…   
Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ?    
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été.    
Je twisterai les mots s’il fallait les twister   
Pour qu’un jour vos enfants sachent qui vous étiez… »    
<cite>Jean Ferrat Nuit et brouillard. </cite
Struthof.
« On me dit à présent que les mots n’ont plus cours,
Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour,
Que le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire
Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare…
Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ?
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été.
Je twisterai les mots s’il fallait les twister
Pour qu’un jour vos enfants sachent qui vous étiez… »
Jean Ferrat Nuit et brouillard.

Par temps de brouillard, propice à d'éventuelles évasions, les commandos de travail ne sortent pas. Les déportés « NN » et les punis restent immobiles, en colonnes par cinq, à proximité de la porte d'entrée, parfois pendant des heures. À midi, bref arrêt de travail suivi du second appel. On sert rapidement une maigre ration de soupe aux déportés, et c'est à nouveau le rassemblement. À 18 heures, troisième appel, dans les mêmes conditions que celui du matin, plus long encore et plus pénible. La distribution du repas du soir se fait dans les baraques. La ration du déporté consiste en un demi-litre d'ersatz de café ou de tisane, avec environ 200 grammes de pain et quelques grammes de graisse synthétique. En 1943, les rations de pain sont réduites à 100 grammes.

Struthof
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