Ravensbrück, camp de concentration nazi
5. Les victimes
Environ 123 000 femmes sont passées par Ravensbrück, originaires de 23 nations. Avec les déportées venant de toute l’Europe, les « triangles rouges » politiques représentent plus de 80% du total.
Les groupes nationaux les plus importants sont les Polonaises (1/4 à 1/3 de l’effectif), les Soviétiques (1/5ème), les Allemandes (1/5ème), les Françaises (6 à 7%). Les Juives (1/6ème), les Tziganes (1/12ème).
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Ravensbrück : mémorial de Franz Cremer (1906-1993). Bronze |
On estime le nombre de mortes à environ 70 000 (certains avancent le chiffre de 92 000). Près de 800 enfants sont nés à Ravensbrück. Presque tous sont morts. Seuls ont survécu trois petits Français et quelques bébés d'autres nationalités.
Le camp des hommes a compté au maximum 5 000 hommes. Le 30 avril 1945 les Soviétiques y découvrent 400 cadavres et 400 détenus mourants et assoiffés.
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Ravensbrück : mémorial |
Parmi les déportées françaises qui sont revenues de cet enfer : Geneviève Anthonioz de Gaulle, Marie-José Chombart de Lauwe, Germaine Tillion, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Denise Vernay...
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Ravensbrück : Geneviève Antoniz- De Gaulle une célèbre prisonnière |
Aujourd’hui, il ne reste plus qu'une partie du camp : le bunker transformé en musée, le crématoire, une façade du mur d'enceinte que longe la fosse commune recouverte de roses de tous les pays et le terrible couloir des fusillés.
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