L’impressionnisme (Histoire de l’art)
3.3. L’époque : le second empire, l’art académique et les débuts du marché de l’art
Le second empire et l’art
Les débuts du marché de l’art
3.3.2. Les débuts du marché de l’art
L'essor économique extraordinaire de l’époque change les données du monde artistique : la peinture connaît une grande évolution libérale, reléguant peu à peu au second rang l’art des « peintres de cour » au service de quelques princes ou puissances temporelles et favorisant de plus en plus l’émergence d'artistes indépendants vendant leurs tableaux à des acquéreurs issus de milieux bourgeois.
L'art rentre désormais, au même titre qu'un autre produit, dans une logique de marché : aussi, pour trouver un public et des acquéreurs, l'artiste doit pouvoir exposer ses œuvres, et cette préoccupation devient existentielle pour toute cette nouvelle génération d'artistes.
Ainsi apparaissent quelques marchands d'art, comme le père Martin, Durand-Ruel et plus tard Petit qui commencent bien à jouer un rôle dans le marché de l'art avec leurs boutiques ou les expositions qu'ils organisent et offrent aux artistes des possibilités de se faire connaître, même très modestement par rapport à la grande vitrine nationale que constitue « Le Salon Officel » de Paris.
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