La révolution française
3.1. La politique intérieur
Brissotins contre Montagnards : septembre 1792 – juin 1793
Le gouvernement révolutionnaire : juin 1793 – avril 1794
La réaction thermidorienne : juillet 1794 – octobre 1795
Elle se déroule essentiellement en trois phases :
3.1.2. Le gouvernement révolutionnaire : juin 1793 – avril 1794
3.1.2.1. Mise en place
La province, girondine, se révolte contre les mesures parisiennes et créé des gouvernements indépendants. Les royalistes en profitent pour s'insurger (Toulon, Lyon), A l'extérieur, la situation est grave et le pays menacé. Face à ces dangers les Montagnards de la Convention décrètent le gouvernement « Révolutionnaire » jusqu'à la paix (10 octobre 1793).
3.1.2.2. Organisation
Le pouvoir est détenu en fait par 21 comités, parmi lesquels deux jouent un rôle primordial :
- Le comité de salut public (Danton, Robespierre, Saint Just, Couthon).
- le comité de sûreté générale qui envoie les suspects devant le tribunal révolutionnaire.
3.1.2.3. Politique intérieure
- Mesures d'urgence : nomination d'agents nationaux, de comités révolutionnaires, de représentants en mission. Suppression des libertés par la loi des suspects (17 septembre 1793) qui déclanche la Terreur (Massacres de Lyon et de Nantes par Fouché, Couthon, carrier, qui font entre 35 et 40.000 victimes).
- Déchristianisation : le clergé réfractaire et pourchassé et clergé constitutionnel soupçonné. Création du calendrier révolutionnaire ; églises transformées en temples pour le « culte de la Raison ». Puis principe de la liberté de culte est réaffirmé le 8 XII 1793.
- Économie et société : régime d'économie dirigée (loi du Maximum du 22 IX 93), emprunt forcé, saisie de biens, loi successorale établissant l'égalité absolue des héritiers, distribution de biens aux plus pauvres. (Décrets de Ventôse)
3.1.2.4. Division et chute
- Ascension de Robespierre : en hiver 1793 - 1794, deux tendances : les extrémistes ou hébertistes, appuyés sur le club des Cordeliers et les Sans culottes d’une côté, les « Indulgents » qui souhaitent la paix avec Danton de l’autre. Robespierre se débarrasse d'abord des Hébertistes (14-15 mars 1794) en s’appuyant sur Danton, puis des indulgents : Danton est guillotiné le 5 avril 1794).
- La politique de Robespierre (avril - juillet) est marquée par le renforcement du pouvoir central, la tentative d'organisation du culte officiel de l’Etre suprême (8 juin) et l’aggravation de la Terreur (10 juin) : c'est la « Grande Terreur » (10 juin - 26 juillet 1794), totalement injustifiée, car à l'extérieur les armées sont victorieuses.
- Chute de Robespierre : coalition générale des bourgeois contre Robespierre. Le 26 juillet Robespierre attaque les conventionnels, mais est mis en accusation le 27 (9 thermidor) et arrêté. Libéré par la commune de Paris, il est repris par les conventionnels (Barras) et exécuté le 10 thermidor avec Saint Just, Couthon et 20 autres...
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