L’Alsace gothique
3. Art gothique en France
Le rôle de la France
Architecture religieuse
Architecture civile et militaire
Sculpture
Peinture
Objets d’art
3.5. Peinture
3.5.1. La peinture monumentale
Ce n'est pas un art majeur comme dans l'art roman. Mais la peinture n'est pas abandonnée: Saint Martin d'Etigny, Apôtre de Montbellet, vierge de Saint Floret, Apôtres de Vic le Comte, coupole de Cahors (1315), Jacobins de Toulouse (1345). Elle orne façades et grandes statues, palais et châteaux (Avignon).
3.5.2. Le Vitrail
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Orbais, l’église abbatiale |
Il prend une place unique, jouant un rôle architectural et symbolique de premier plan. De 1145 à 1250, avec l'agrandissement des baies, les couleurs deviennent plus vives: bleus profonds, rouges violacés, verts vifs (Abbatiale d'Orbais, choeur du Mans).
Chartres surtout est le plus bel ensemble conservé avec 146 fenêtres et 1359 sujets. La Sainte Chapelle constitue aussi un joyau de cet art.
Après 1260, les grisailles reparaissent, les tons s'éclaircissent (jaune), le vitrail gagne en raffinement ce qu'il perd en monumentalité.
Au XIVè le trait cerne et précise le modelé déjà savant, nuancé par un travail de hachures sur le ton local (Saint Urbain de Troyes, Beauvais, Bourges, Rouen, Saint Ouen de Rouen, Evreux).
| Le Mans. Cathédrale, vue de la voûte du chœur |
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| Chartres, cathédrale : vitrail du XIIIè représentant les saints Savinien et Potentien bénis par saint Pierre, puis arrivant à Sens |
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| Chartres: cathédrale Notre Dame : vitrail du transept nord : mort et glorification de la Vierge |
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| Paris : sainte chapelle : chapelle haute |
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| Troyes, basilique saint Urbain. Vitrail de saint Zacharie |
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| Bourges : la cathédrale. Vitraux du chœur |
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3.5.3. Peintures de manuscrits et miniatures
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Villard de Honnecourt (actif entre 1225 et 1250 en Picardie). Lion. Dessin sur parchemin. 24 x 16cm. Paris, BN |
Les manuscrits s'inspirent des vitraux et évoluent vers le réalisme décoratif. L'école de Paris est célèbre par ses miniatures (Psautier de Saint Louis 1256, Psautier de Blanche de Castille 1230, Bréviaire de Philippe le Bel). L'album de Villard de Honnecourt est précieux pour la connaissance du Moyen Age.
Au XIVè, Jean Pucelle (Bible de Billyn, Bréviaire de Belleville) et son école rendent l'école de Paris célèbre partout par un sens exquis de la grâce et l'élégance du dessin. Les peintres étrangers affluent à Paris (Jean de Bruges) alors qu'Avignon fait appel à des Italiens (Les Siennois, Simone Martini).
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Jean Pucelle : page des « Très riches heures du Duc de Berry ». (1380-1420) |
Le Paris de Charles VI attirera Italiens et Néerlandais; Dijon, Bourges et Melun les Flamands. Les grands miniaturistes du XIVè finissant sont A. Beauneveu ( 1405 ?), Jacquemart de Hesdin ( 1410), le Maître des Heures Boucicaut, les Frères Limbourg et leurs célèbres « Très riches heures du Duc de Berry ». A Angers travaillent sous la domination anglaise les maîtres de Bedford et le Maître de Rohan. J. De Beaumetz, Broederlan, Malouel, Bellechose sont typiques de l'art franco-flamand.
Enfin, le « Parement de l'Autel de Narbonne » (1373-1378) et le Portrait de Jean le Bon (1360) peuvent être considérés comme les premiers tableaux de chevalet de l'école française.
| Le psautier de Saint Louis. Abraham. Vers 1253 |
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| Simone Martini (Vers 1284 – 1344). Maestà (Madone avec anges et saints) ; 1315 Fresque, 763 x 970 cm Palazzo Pubblico, Sienne |
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| Les frères Limbourg (Pol, Hermann et Jean, actifs entre 1370 et 1416) : Les « très Riches Heures du Duc de Berry ». Le Mois d’avril. Condé, Musée Chantilly |
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| Portrait de Jean Le Bon. Paris, musée du Louvre |
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| Jean Malouel (actif entre 1397 et 1415) : La grande Pieta. (1400-10), bois. Diamètre : 64 cm. Paris, Musée du Louvre |
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Articles connexes