Le monde roman : hommes et culture
2.1. L’Eglise en crise
La « féodalisation » du clergé
Le nicolaïsme et la simonie
La faible christianisation des consciences
Avec le déclin du pouvoir carolingien et les invasions en occident, l'Église et la chrétienté souffrent à divers degrés de maux et de désordres liés à l'insécurité et à l'absence de pouvoir central fort : cette crise se manifeste dans de nombreux domaines :
2.1.2. Le nicolaïsme et la simonie
Le nicolaïsme touche quelques évêchés et le principe du célibat et de la chasteté des prêtres est battu en brèche dans de nombreuses régions. L'archevêque Robert d'Évreux a un fils qui devient comte d'Évreux.
La simonie sévit partout : les prêtres font le commerce des sacrements, s'adonnent au trafic des reliques et en tirent des revenus substantiels (Manassé de Reims).
Les ordres monastiques se relâchent et s’enrichissent sans vergogne ; dans les monastères et les abbayes, la règle de saint Benoît est de moins en moins respectée ; les mœurs des moines se relâchent.
Chapitre précédent | Chapitre suivant |