Alsace : l’art roman en Alsace
4.1. Histoire
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Andlau : vue générale |
L'origine d'Andlau est liée au nom de l’impératrice Richarde, épouse de l'empereur Charles le Gros qui fait ériger l'abbaye vers 880. La fondation destinée aux femmes reçoit le nom allégorique d'Eléon, en souvenir du célèbre sanctuaire en Terre Sainte.
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Andlau : l’abbatiale : le chevet plat |
L'abbaye jouit d'un statut semblable à celle d'Ottmarsheim et de Sainte Croix près de Colmar. Léon IX fait canoniser en 1049 Richarde et transférer ses restes dans la nouvelle église en construction. L’empereur Henri II fait passer l'abbaye sous statut d'immédiateté d'empire en 1004. Frédéric Barberousse donne l'abbaye en fief à Hadzigue en 1160. En 1211 l'empereur devient avoué de l'abbaye après l'extinction des derniers avoués, les Eguisheim-Dabo. En 1288 l'abbesse d'Andlau reçoit le titre de princesse ; elle s'entoure d'une véritable cour, à l'instar des abbés de Murbach.
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Andlau : l’abbatiale vue de l’Altenberg |
De ce faste féodal ne subsiste que l'imposante abbatiale et une partie des bâtiments conventuels.
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Plan de l’abbatiale sainte Richarde d’Andlau |
L'édifice fut en partie reconstruit au XVIIè ; on y retrouve tous les styles. D'époque romane sont la crypte, le porche et les sculptures.
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