La Grèce avant la Grèce : préhistoire, Crète, Cyclades, Mycènes
3.3. La religion minoenne
Les divinités
Les symboles sacrés
Sanctuaires et autels
Prêtres et prêtresses
Le culte des morts
La religion de la Crète minoenne se distingue des religions contemporaines continentales sur plusieurs points. Aucune fresque ne figure les dieux, pas plus que n'apparaissent des représentations du pouvoir politique, administratif ou juridique. Aucun vestige de temple dédié à une divinité n'a été retrouvé. On sait que des manifestations cultuelles et rituelles avaient lieu en plein air ou dans des grottes. Les cérémonies religieuses semblent accorder une grande importance à l'apparition momentanée d'une divinité, en réponse à une invocation, sur le sacrifice fait à la divinité et surtout sur les danses rituelles et l'extase des adeptes qui s'ensuit… Le côté humain des rites religieux est mis beaucoup plus en évidence qui les personnages des dieux dont on ne sait pratiquement rien…
Ainsi sont mis en valeur les sarcophages, les anneaux, les céramiques ; la double hache et les cornes sont des objets cultuels possédant une valeur symbolique ; un éventuel symbolisme astral n'est pas établi. Les offrandes faites aux divinités sont constituées de toute une variété de statuettes de petite dimension, le plus souvent aux connotations féminines. Les statuettes des « déesses aux serpents » sont une apparition assez tardive, probablement d'origine orientale (Vers 1600 avant JC).
3.3.2. Les symboles sacrés
La représentation indirecte des divinités se retrouve dans la multiplicité des symboles sacrés : les cornes, placées sur les banquettes et autels dans les sanctuaires évoquent le caractère divin du taureau ; la double hache, symbole ancien des Hittites, apparaît très souvent sur les vases, les sceaux, les sarcophages et en décoration murale. (« Labrys » signifie « double hache » dans une langue anatolienne, ce qui pourrait expliquer l'origine du mot « Labyrinthe », « le palais aux doubles haches »)…
Il y a encore d’autres symboles comme le nœud sacré, (fresque de « la Parisienne »), la croix, la svastika ou la roue, mais leur interprétation reste difficile.
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