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Rouen : saint Maclou. Tour de croisée, détail. (Histoire de l’art - Quattrocento |
Après une longue période pauvre en innovations (la guerre de cent ans n’y est sans doute pas étrangère), un « souffle nouveau » apparaît à partir des années 1420. S’il n’affecte pas la structure des bâtiments et reste gothique, il touche principalement le décore qui « flamboie », devient beaucoup plus riche et compliqué : ogives et voûtes sont accompagnées de nervures multiples ; du centre des croisées partent des clefs pendantes qui rappellent les stalactites de l'art arabe. Le chapiteau est supprimé pour accentuer l'impression d'élancement des vaisseaux. La richesse du décor extérieur est exubérante. Les statues sont abritées dans des niches surmontées de dais ; gâbles, galeries, balustrades, gargouilles, clochetons, fleurons, pinacles dessinent sur le ciel des dentelles de pierre que les clochers dominent de leur masse élancée…
Ainsi sont les grandes église du style « Flamboyant » : saint Maclou de Rouen, saint Germain l’Auxerrois et saint Etienne du mont à Paris, la nef de Hautecombe, le clocher de la cathédrale de Bordeaux, le portail saint Laurent de Strasbourg, la collégiale saint Vulfran d’Abbeville, l’église de Brou, saint Ouen de Rouen, saint Urbain de Troyes…
 | Brou près de Bourg en Bresse : Monastère royal Notre Dame (1506-1532) : vue générale. (Histoire de l’art - Quattrocento |
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 | Abbeville : collégiale saint Wulfram. 1488ss. (Histoire de l’art - Quattrocento |
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 | Troyes, basilique saint Urbain. (Histoire de l’art - Quattrocento |
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